Pas sur le gravier
sous le ciel jonché d’étoiles
un oiseau de nuit
Fraîcheur de la nuit
à cette dernière cigarette
j’ai su résister
Calme infini
seul le chant d’un grillon triste
dans la nuit du 15 août
Pas sur le gravier
sous le ciel jonché d’étoiles
un oiseau de nuit
Fraîcheur de la nuit
à cette dernière cigarette
j’ai su résister
Calme infini
seul le chant d’un grillon triste
dans la nuit du 15 août
Brûlure d’orties
griffures de ronces
– feu du jardin sur ma peau
Mon jardin si calme
je l’ai regardé longtemps
glisser dans la nuit
Dans la nuit sans lune
rien que l’appel obstiné
de la chouette Effraie
Au fond du jardin
terre à peine remuée
– la tombe d’un chat
au bord du bassin
né d’un oiseau assoiffé
jeune merisier
La lune se hisse
jusqu’au-dessus des arbres
que j’ai plantés
Plus silencieux
que mon pinceau sur la toile
passe un hérisson
Les moustiques attaquent
je me range à leur avis
la toile est finie