Elle nous a surpris
cette explosion de poussière
au vol des perdrix
Juste un peu de jaune
dans la chevelure du saule
vent de fin d’été
Elle nous a surpris
cette explosion de poussière
au vol des perdrix
Juste un peu de jaune
dans la chevelure du saule
vent de fin d’été
Les bambous s’égouttent
sous le ciel semé d’étoiles
fraicheur retrouvée
Dans la nuit d’août
pas un chant, pas même un cri
seuls les arbres rêvent
Filant à mes pieds
l’ombre pâle au pas furtif
était-ce un renard ?
Sous la pluie d’orage
l’odeur de l’eau nous revient
comme un souvenir
Lendemain d’orage
les hortensias reverdissent
avec insolence
Sans passer le seuil
nous écriant tour à tour
Qu’il fait chaud dehors !
L’été fut si long
que j’ai fini par apprendre
à tuer les mouches
Les haïkus et les poèmes que j'ai conçus pendant ma maladie ne sont pas le résultat d'une recherche destinée à tromper mon ennui non plus que le résultat de l'oisiveté, non. Mon coeur, libéré de la pression de la vie réelle, revenu à sa liberté originelle, a pris la...
Marchant sur la mousse
gluant fil d’araignée
qui claque à mon front
Tout autour de moi
secs impacts répétés
–
il pleut des glands
Pas un souffle –
même les anémones
ont cessé leur danse